chevaliere | Membre | | 21 messages postés |
| Posté le 24-12-2006 à 07:59:16
| La casquette vissée sur la tête, Tom Smith, le vieil entraîneu, scrute le canasson d'un air songeur. Seabiscuit vient de parcourir un petit kilomètre et il est déjà à bout de souffle. Court sur pattes, hargneux comme un poney, ce pur-sang, descendant du mythique Man O'war, n'a rien d'un gagnant. Et que dire de Re Pollard, le jockey qui le monte, trop grand, trop colérique... "Pas un pour rattraper l'autre", se lamente Charles Howard, le propriétaire du cheval. Et pourtant, un an plus tard, en 1936, l'étalon capricieux fera la une des journaux américains. Séabiscuit remporta 33 victoires sur 89 courses. Un record ! Très vite, les pauvres et les laissés-pour-compte se passionèrent pour ce petit cheval sorti de nulle part, qui coiffait au poteau les plus grands cracks de l'époque. Jusqu'à sa mort en 1947, Séabiscuit fut aussi célèbre que les acteurs d'Hollywood ou le président des Etats-Unis. Une statue a même été érigée en son honneur à l'hipodrome de Santa Anita, près de Los Angeles (Californie). Article tiré du magazine Géo Ado n°48
Message édité le 24-12-2006 à 07:59:40 par chevaliere |
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